vendredi 31 décembre 2010

Le second roman

Parce que je n'aime pas lire du polar, j'ai tenté l'expérience d'en lire un (oui je suis maso.)

Et donc j'ai lu La cité des jarres de A. Indridason.
C'est en Islande, cela commence comme en fait divers (un vieil homme est retrouvé assassiné dans son appartement), mais très vite cela va aller beaucoup plus loin. Notamment parce que le vieil homme en question n'est pas l'innocente victime assassinée par un serial killer comme on en trouve dans un mauvais polar. Au contraire, le défunt traine derrière lui un passé de violeur qui a brisé la vie d'au moins une femme, si ce n'est plus. STOP ! Je m'arrête là. La suite, ce sera à vous de la lire. C'est juste très très bien. Bien mené, très loin du rythme effréné de certaines séries américaines. On suit toutes les pistes, même les moins linéaires dégotées par l'enquêteur. On est vraiment juste à ses côtés et on voit comment un homme, un minimum intelligent, met cette intelligence et son sens de la déduction au service d'une enquête.

Il ne me reste plus qu'à réessayer de lire du polar. Et hop ! Voila ma première bonne résolution pour 2011 !

jeudi 30 décembre 2010

Revenue du froid

Enfin, me voila revenue du froid du Cantal. Noël sous la neige, nature magnifique mais froid piquant (-14°C au matin du départ) !
Bref, un joli voyage pour le fêtes et j'ai ramené dans ma besace plusieurs romans que j'ai dévoré !!!!!!!

Le premier : La mandoline du Capitaine Corelli de Louis de Bernières.
D'accord, le titre fait très roman de gare, mais passez outre (c'est un ordre !) car sinon vous allez rater une petite merveille, une vraie pépite, que dis-je un vrai trésor !
Dans ce roman on va suivre l'histoire d'amour entre Antonio Corelli, soldat italien et mandoliniste, et Pélagia, la belle et fière grecque de l'île de Céphalonie. La seconde guerre mondiale est là et va faire des ravages. Antonio est l'occupant, Pélagia l'occupée, classique me direz-vous ? Mais non, car sans pathos, sans mièvrerie, sans violence gratuite, l'auteur nous raconte l'histoire de nos deux tourtereaux mais aussi de toute la petite communauté qui vit sur cette île grecque à la limite du paradis... Quelle galerie de personnages ! Quelle ambiance ! On sent la chaleur et la musique de ce village. On sent comment tout va finir balayer par la guerre ! Et quel humour, quelle émotion à la fin et quelle tendresse dans ces personnages. N'hésitez plus et laissez vous balader tout le long de ce roman bercé par le son de la mandoline, de Pélagia, d'Antonio, du docteur Yanis, de Claudio, de Psipsina et de tant d'autres.

Le second ? Ce sera pour demain !

mardi 14 décembre 2010

Beau brun...

Je ne sais pas si c'est mon film bollywoodien ou le fait que je lise en ce moment un roman qui se passe en Grèce, en tout cas cela donne ce beau brun...tout en couleur.

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dimanche 12 décembre 2010

Ma nièce me rend hilare !

Y'a pas à dire, elle a le chic pour me faire rire sans le vouloir !
Petit éloge de la prononciation chez les enfants...

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vendredi 10 décembre 2010

Vive Bollywood !

Parce que je suis en vacances cette semaine (qui a dit encore ?!).
Parce qu'après deux jours passés à arpenter les marchés de Strasbourg et Strasbourg, j'étais un peu fatiguée (et en plus elle se plaint !).
Parce que j'avais du temps (comptez au moins 3h30!).
J'ai regardé mon premier film bollywoodien.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un film bollywoodien, ce sont tous ces films produits par l'ENORME industrie du film indien où on chante, on danse, on s'aime avec les yeux tout brillants et maquillés (même pour les hommes), où tout est plein de couleurs, où tout est un peu kitsch selon nos critères européens, mais où on peu passer un très bon moment si on aime et si le film est de qualité.

Et c'est mon cas avec "Jodhaa Akbar", film pseudo-historico-romantico qui met le paquet (si j'ose dire) côté décor, figurants, romance, combats, chevauchées, ralentis, yeux brillants et tout le toutim.

Au final, cela donne ça : pour les plus curieux je vous ai trouvé le moment chantant et dansant le plus réussi du film à mon sens. En gros, tout le monde chante à la gloire de l'empereur mongol super gentil, super beau et couvert de bijoux.

mardi 7 décembre 2010

The Reader

J'ai eu l'occasion de regarder hier le film The Reader de S. Daldry. Il s'agit de l'adaptation du roman Le liseur de Bernhard Schlink. Et je dois dire que c'est extrêmement réussi.
Je ne vous révèlerai pas l'intrigue car cela gâcherait tout le plaisir de la découverte et en ce sens je vous déconseille de lire le résumé du film ou du livre, ils en disent toujours trop... Il suffit juste de savoir que l'histoire débute avec la rencontre de Michael, 15 ans et Hanna 32 ans à Berlin en 1958. Ils vont devenir amants, s'aimer, mais... Et là, la découverte du secret (des secrets même...) que garde Hanna, le personnage féminin de l'histoire, vous bouleversera sûrement et vous posera question aussi.

Donc, prévoyez votre boite de mouchoirs si vous visionnez le film, mais peut-être aussi pour le livre si vous préférez le lire, car cette très belle histoire d'amour est en fait une tragédie très noire.