Amore ! Amore...

Et oui en ce moment je lis des romans d'amour.
Et non les romans d'amour ne sont pas forcément à l'eau de rose.
La preuve ?

la rafale de tambours / Carol Ann Lee /Quai Voltaire

Le mari, la femme, l'amant... Classique ?
Oui mais ajoutez à cela deux éléments importants : les deux hommes sont les meilleurs amis du monde et les trois protagonistes sont projetés de façon violente dans la première guerre mondiale.
Triste, tragique et magistrale.






L'amour est à la lettre A / Paola Clavetti / 10-18

Un titre digne d'un roman de gare ?
Oui mais, un vrai petit trésor sur les livres, l'amour des livres et l'amour tout court.
Un homme, une femme.
Tous deux italiens.
Tous deux quinquagénaires.
Tous deux amoureux l'un de l'autre quand ils avaient 18 ans.
Et puis la séparation.
Et puis là les retrouvailles après 35 ans de silence.
Il vit à New-York et est architecte.
Elle vit à Milan et tient une librairie dédiée aux romans d'amour.
L'océan Atlantique les sépare?
Ils vont s'écrire des lettres...et...et...
C'est juste délicieux, avec pleins de personnages attachants, une ambiance de librairie qui a fait remonté en moi des souvenirs d'une certaine autre librairie (Catherine et son Point Virgule...). Une petite madeleine de Proust. Et juste pour le plaisir, un petit extrait :
Les livres sont là pour être touchés, pris en main, au lit, sur un banc, dans l'autobus, sur un canapé, par terre, couchés dans l'herbe. même sur le ciment. Les gens lisent pendant qu'ils attendent. Ou dans les gares. Dans une chaise longue sur la plage, les romans se dégustent aux premières heures du matin ou au coucher du soleil.[...]Ce que je préfère ce sont les trains, la plus vaste salle de lecture du monde, sur tous les continents. Ceux qui n'ont pas mal au cœur lisent en voiture [...]. C'est fantastique un livre, ça n'a pas besoin de prise, de chargeur, de batterie, ça supporte avec patience le stylo-bille, le crayon, les marques et les "cornes" aux pages. Le livre, c'est ma vie parallèle, il me fait avoir partout de la famille et des amis, même morts. Quand je lis, j'oublie qui je suis. Je ne rappelle pas qui disait que lire des livres c'est comme fumer, et que le plus beau, c'est qu'on n'a pas besoin de s'arrêter[...].
Tout simplement délicieux...